Chapeau l'Artist !
Stone & The City - Nakameguro Contemporary Sculpture Museum
Tokyo is magic : you think you have seen everything of the city, when suddenly you bump into new hidden treasures. Today, as the weather was not exactly "positive", I had a nice walk through Meguro,the black-eyed ward, until Nakameguro Contemporary Sculpture Museum, the little cousin of the Hakone one I have visited last year. And you know what ? Free entrance, and free hot tea !
Thank you very much to Akemi-san for her warm welcome and to Mr. Suto, artist, with who I had the most delicious conversation.
Access here !
Stone & the City
Nakameguro Stonehenge
Chosenin Temple
Good plan for a future "Night at Museum 3"
Stone wave surfing
Steps to the sky
Stone pajama party
Sales ? Rush Hour ? Looks familiar to me.
Come and meet my new friends at Nakameguro !
Voyages au bout de la nuit
Alors que la date anniversaire du 11 mars approche, je re-poste ici un article écrit l'année dernière pour le site de l'AFJ.
Voyage au bout de la nuit (10, 11 et 12 juin 2011)
- Les week-ends de volontariat de l’AFJ à Ishinomaki -
D’ordinaire, nous autres les Français du Japon passons éventuellement nos week-ends à nous creuser les méninges, mais rarement à faire quelque chose de nos dix doigts.
Nous avons en effet l’habitude de consacrer une part appréciable de notre temps libre à des activités aussi sophistiquées que le perfectionnement linguistique, la communication interculturelle ou le « networking » distingué. Nous nous initions aux rites shintoïstes, nous nous exerçons à la calligraphie, ou bien nous tentons de comprendre les subtiles notions de bushido et de wabi-sabi. Nous ne pouvons pas dire que la boue, la sueur et les ampoules aux mains soient exactement notre pain quotidien ; sauf depuis qu’un séisme et qu’un tsunami ont ravagé la côte Est du Tohoku, à deux cent et quelques kilomètres de Tokyo, et que l’AFJ s’est mis en tête de varier un peu la routine dominicale des Frenchies en nous envoyant à Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, pour pelleter des tonnes de boue sur le passage du plus grand raz-de-marée dont on se souvienne dans l’archipel. Nous avons donc reporté nos projets de pique-niques et de dégustation de saké pour enfiler des bottes en caoutchouc et des combinaisons étanches : Tohoku, nous voilà !
Mettre de la boue dans des sacs : voilà vraiment le « must-do » de l’année 2011. Ishinomaki fait partie des 400 kilomètres de côte qui ont été réduits en miettes par le tsunami du 11 mars ; la partie détruite de la ville est à présent un champ de ruines présentant des vestiges de maisons défoncées par le flot de débris, de véhicules, et de bateaux que la vague a propulsés sur les quartiers résidentiels, dont certains sont en train d’être rasés jusqu’au sol et déblayés à la pelleteuse. Des hectares entiers sont investis par les débris collectés, les voitures bonnes pour la casse et les équipements de reconstruction. Trois mois après la catastrophe, il va de soi que les plus grandes urgences ont été traitées, les habitant déplacés chez des proches ou dans des refuges, et les dangers les plus immédiats pris en charge par l’armée et les autorités. Mais il reste des kilomètres carrés de caniveaux bouchés, de maisons récupérables mais embourbées, et d’espaces trop exigus pour les pelleteuses que seuls peuvent atteindre des êtres humains plein de bonne volonté. Nous avons donc mis nos bras d’étudiants, de traducteurs, de profs, d’ingénieurs, de marketeurs, de pâtissiers, d’ostéopathes, de cuistots et autres, au service de cette grande cause : virer la boue d’Ishinomaki. Pelletée par pelletée. Dans la joie et la bonne humeur bien de chez nous.
Les week-ends d’Ishinomaki de l’AFJ reposent sur trois grands principes fondamentaux :
- la fatigue (car nous partons le vendredi soir à 23h, faisons le trajet en bus de nuit et attaquons le volontariat le samedi matin à 8h30)
- la saleté (car nous pataugeons dans les immondices toute la journée et devons à chaque sortie traverser la cour avant de l’école tenant lieu de Centre de Coordination des volontaires, laquelle ressemble fort à un marécage)
- la promiscuité (car nous dormons tous ensemble, sac de couchage contre sac de couchage, dans une salle de classe reconvertie).
Et bien croyez-le ou non, tout le monde vit cela très bien et une bonne partie du groupe a été entièrement fidélisée, et se réengage à chaque expédition. Ambiance camping !
Voici comment cela se passe : c’est donc devant la grande arche de pierre de Yasukuni, près de la station Kudanshita, en plein Tokyo, que les véhicules de l’AFJ attendent le vendredi soir la fine équipe en partance pour le Tohoku. Nous ne venons jamais les mains vides : électroménager, fruit et légumes frais ; tout est bon à apporter à des populations en stand-by dans les abris et logements temporaires d’Ishinomaki. Au bout de huit heures de somnolence plus ou moins salutaires selon le confort des bus et voitures dégottés par l’AFJ avec le budget disponible, nous arrivons dans la zone sinistrée, impressionnante de calme et d’organisation en comparaison des dommages subis. Nous rejoignons le QG des volontaires, notre chère école qui nous héberge également la nuit du samedi, pour déposer nos affaires et enfiler nos tenues de combat, résistantes, étanches et surtout seyantes – ou pas... Ensuite, nous attendons les ordres du Centre, qui nous dirige finalement vers tel ou tel chantier : une rue, une maison particulière, un temple ou un cimetière – de toute façon, quel que soit l’endroit, il s’agit toujours de boue !
A partir de là, la tâche est simple, et plus ou moins physique selon l’humidité et la température. L’opération se meut en Concerto pour Pelles, Brouettes et Pieds-de-biche. Et cela dure toute la journée, entrecoupée de pauses essentielles à notre santé mentale. Souvent, d’autres groupes se mêlent au nôtre et nous travaillons pelle contre pelle avec des Japonais des régions voisines, déplacés pour la journée, ou des étrangers comme nous venus donner un coup de main. L’ambiance est positive et industrieuse, jamais larmoyante et surtout pas tragique. Les drames appartiennent aux victimes ; mais nous les volontaires sommes là pour régler son compte à la boue, rien de plus, rien de moins.
Comme nous sommes d’irréductibles Gaulois, le samedi soir ne se passe jamais sans un banquet au cours duquel s’échangent les denrées les plus diverses, du bon fromage de France négocié à la douane aux chips du combini. Luxe suprême : à deux reprises, nous avons été autorisés à nous laver au sento qui a été installé dans la cour pour les réfugiés logés à l’école, et nous avons pu nous faire à peu près propres avant de dormir. Ensuite, exténués, nous nous endormons comme des bûches dans notre dortoir improvisé.
Le lendemain, rebelote. Bain de boue pour tout le monde ! Mais voir un gros tas de gadoue fondre comme neige au soleil provoque un sentiment de satisfaction rare, et c’est l’esprit en paix (et les muscles douloureux) que nous mettons les voiles dans l’après-midi, pour un retour sur Tokyo le dimanche vers 22h.
J’encourage tous les Français du Kanto qui ont un peu de temps le week-end et qui aimeraient faire un petit quelque chose pour le Tohoku à se porter volontaires auprès de l’AFJ, et à nous accompagner à Ishinomaki lors du prochain voyage. Même si nos actions ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer par rapport à l’immensité de la tâche, c’est toujours ça de fait pour accélérer le processus de reconstruction. La participation ne requiert qu’un peu de discipline (il faut en tous points obéir au Centre de Coordination avec lequel l’AFJ coopère) et un peu d’énergie, ainsi que 7000 yen pour participer aux frais d’essence et une carte d’assurance spéciale volontaire à 1400 yen qui dure une année entière. Alors venez nombreux ! Il reste beaucoup, beaucoup à faire !
Amateurs de catch dans la boue, de colonies de vacances, de travail à la ferme, de repas sur le pouce, de bière du samedi soir, de déménagement amateur, de blagues sur les Belges, de blagues sur les Blondes, de bricolage en tout genre, de causeries au coin du feu et surtout, amoureux du Japon et des Japonais : nous vous attendons devant Yasukuni le vendredi 24 juin à 22h… Contactez l’AFJ !
Noémie, 26 ans
Participante aux expéditions « Les Amis du Tohoku » de l’AFJ
Mali in the World Top 10 spellbinding sights
Djenne Mosque, in Mali, appears in Lonely Planet's Top 10 most spellbinding sights! Yeah, yeah !
Image by 300td.org
"The mosque in the island-bound Mali town of Djenné seduces travellers with the mudbrick hue of its fortresslike exterior and the large supporting cast of wooden beams that protrude through the walls into the brilliance of the African sun. So captivating is this earthen marvel, the world’s largest mud-brick structure, that it makes little difference to the experience to learn that the current building only dates from 1907. It was modelled on the Grande Mosquée erected on the same site in 1280; the original building fell into ruin in the 19th century." (Lonely Planet)
No Love, No Life
No lover available on February 14th ? That's not a reason to neglect celebrating Love ! Put on your pinkest dress, and let's have a Valentine dinner !
That's the moment to confess your love to yourself. Like, Dear, you're really the woman of my life. That's amazing the way you always read my thoughts. No one understands me like you do. I would die without you. (This lady here plays this game better than me, for my French-speaking readers, enjoy)
Et le Menu du Chef : Spagetthi with aspergus, tomatos and smoked salmon ; strawberries with chocolate sauce ; sparkling umeshu !
Happy Valentine !
Sapporo Winter Fantasy
There are two schools of thought about Hokkaido, the Northern region of Japan: the first says that you should avoid going in winter. Too cold. Freezing. It's better to wait for the sunny season when it turns pleasantly refreshing. The second answers : don't you think that you would miss the spirit if you don't go in winter ? How could you ever say "I've seen Hokkaido" if you've never seen it under the snow ?...
I was hesitating about going or not going before spring when I heard of the Snow Festival in Sapporo, the capital of the North. The Snow Festival. Just the name made me daydream. So here I go, with my warmest clothes and wintery expectations, pretending to be the Snow Queen and enjoying the whiteness of life in Sapporo ! Let it snow !
For the travellers' information : I used Skymark to fly from Tokyo Haneda to Sapporo New Chitose airport (18 000 yen, go and back, with webwari). From the aiport, it takes about 30 minutes by Express train to Sapporo station (about 1200yen). There is a good "welcome pass" for the tourists (2500 yen, including the transportation between the airport and sapporo, plus illimited subway) but nothing special for the residents like me. By the way, the subway is not a must : the main spots of the city are easy to reach by foot (even on snowy days !).
I arrived under the sunshine early in the morning but quickly, the sky turned white. From the street, I could see 30 to 40 centimeters of snow on the roofs, and even more on the floor ! But it was less freezing than I expected, and I wasn't cold at all. Maybe too excited for that...
Everywhere in the city, you can see the star as a symbol of the "pioneer spirit".
The White City
The classiest smoking area ever
Of course, the main attraction of Sapporo, in February, is the Snow Festival at Odori Koen. Pure and fleeting beauty. Foreigners, don't be surprised if the kids jump on you to practice their English sentences (just as in Kyoto...). It happened to me at least 20 times in two hours. Fortunately they were cute enough. I also got interviewed by a local TV about the shape of snowmen in my country. I am afraid to say that it is exactly the same than Japanese ones... Fail.
Masterpieces
Kawaii Snow Art
I really think that actually, Sapporo is more beautiful under the snow. Except the ancient buildings, the city's architecture is commonly modern, not especially charming. However, the historic buildings smell like Russia and UK. It is totally different from the atmosphere of the rest of Japan.
Tokei-Dai, the symbol pf the city
Sapporo City Hall
Sapporo Brewery
Most of the sidewalks in Sapporo are heated from below, in order to prevent the snow to invade the way; I have serious concerns about the ecologic cost of this system, but I have to admit that at least, it's amazingly effective...
With heating system
Without heating system
Lunchbreak : impossible for me not to have a Sapporo beer ! No way ! And the best place to enjoy this proud beverage was the Sapporo Beer Garden. Warm, cosy and affordable place where I got Hokkaido potatoes, tasty sausages and the most delicious king crab balls. (bus ticket from the station : 200yen)
Itadakimasu !
Sapporo Beer Bear
Bye-bye Sapporo; on the afternnon, I took the train to go to Otaru Snow Lights Path Festival (小樽雪あかりの路). The small town is situated at 30 minutes by train from Sapporo station and it really worth it ! I am afraid that my pictures can not reflect the magic of the place. It was... wow. I was enchanted.
Into the white
Magic in the air
Waiting for the night to fall, I had a delicious "gouter" at a French-style coffee shop with an amazing view on the canal. Cake and coffee set for 700 yen. This lemon and chocolate pastry was amazing... not even mentioning that RFI was braodcasted in the place (sister !!) and that the program was about Mali... My little world is following me wherever I go !
5 o'clock break
And then I was ready for the snow storm... and the most magical snow and fire scenary ever. Enjoy !
Fire under the Ice
But beauty doesn't make you feel warm. I still had to taste the region's king crabs and sushi...
I didn't regret my choice even one second : Hokkaido in winter, it rocks !Thank you for reading, and don't miss next year's Snow Festival in Sapporo and Otaru !
With love,
Time travel to older Japan
There is always something new to see around Tokyo. Something new... or ancient ! Thanks to the AFJ's activity program for February, I discovered the "Japan open-air Folk-House Museum" (日本民家園, Nihon Minkaen), in Kawasaki city, gathering no less than 25 old "public houses" (民家, minka) where the Japanese peasants were living together in the 17th, 18th and 19th Centuries. In the past, Japan has experienced an almost-communist period, especially in the countryside, where the people were living in small communities and working in common lands. This spirit is easy to feel inside the beautiful minka from Tohoku, Kanto, or Kanagawa regions. Here is a glimpse for next week's visitors with the AFJ !
To get there : From Shinjuku station, by Odakyu-Odawara line until Mukougaokayuen station (around 25 minutes). Schedules and entrance fees here. Access map here.
Hara House, the jewel of Kawasaki
Nagano Water Mill
Houses from Nanto
Old Tohoku spirit
A Kabuki stage
Culture and Nature are going well together. Not only the houses, but the surrounding forest was delightful.
Frozen pond
Green and happy
A very moving site to discover asap !