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Noemi Noemi
28 avril 2013

Love is a Flower - 昭和記念公園

Some say love, it is a river - That drowns the tender reed - Some say love, it is a razor - That leaves your soul to bleed
Some say love, it is a hunger - An endless, aching need - I say love, it is a flower - And you, its only seed

(Janis Joplin)
It was farer than expected, and my steps were heavy, but in the far-west of Tokyo was waiting Showakinen Park, and it was worth all the way. Imagine neverending hills covered with flowers, from cosmos to tulips... pure life, pure beauty... Like the heart, flowers are exposed, flowers are fragile, flowers need care and attention. Flowers are living.

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I had a flash in front of this tree. When I was a kid, I had a child book called "Noemie et le Sapin Volant" (Noemie and the flying pine tree), and this tree looks exactly like the one of the front page. I just had a google research to see if I could find the book's image or not ; nothing popped up, but I discovered that - no kidding - the author was Japanese (Kitamura). Yes. yes yes yes.

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Well, everybody hurts sometimes
Everybody cries
And everybody hurts sometimes.

(REM)

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26 avril 2013

Et une, et deux, et trois Golden Weeks post-tsunami

Voici un témoignage passionnant écrit par Patrick Deblaise, membre de l'AFJ et organisateur des missions de volontariat dans le Tohoku auxquelles j'ai participé en 2011/2012. Son regard sur la sotuation dans le Nord-est ravagé par le tsunami, et sur la portée et les limites des actions de volontariat qui y sont menées est éclairant, et poignant. Je vous invite à lire son point de vue et à méditer "activement" !!

 

Déjà la troisième GOLDEN-WEEK après le grand tremblement de terre du TOHOKU du 11 Mars 2011.

(par Patrick Deblaise)

Comme vous le savez, j’ai été plus de 20 week-ends à Ishinomaki comme volontaire et surtout comme organisateur de groupes de volontaires notamment avec l’AFJ.

Je suis content d’être revenu avant cette 3ème golden-week car avec le recul, je peux faire un point des évolutions, mais aussi un point des très nombreuses aberrations qui évidement me paraissent scandaleuses, mais qui vues par d’autres peuvent paraîtres les meilleurs choix et décisions pour les gens et les régions concernées. Car bien entendu tous les efforts déployés par le pays ont pour but d'aider ces gens touchés par le tsunami.

Donc ne prenez pas toutes mes constatations à la lettre, car elles n’engagent que moi et ma vision très limitée de ce monde.

La première golden-week était très dure; c’était à peine 2 mois après le tsunami. L’eau avait enfin descendu, laissant un paysage de carnage et de désolation sur des centaines de kilomètres.

L’armée avait déjà fait un travail extraordinaire en déblayant toutes les routes principales et en recherchant partout dans cette boue les centaines de corps des disparus.

Donc vous l’imaginez, le travail de ces 5 premiers jours pour nous n’a pas été facile, surtout avec la neige et la glace à enlever avant de pouvoir commencer à travailler.

Le travail principal consistait à aider les habitants à retourner vivre chez eux si leurs maisons étaient encore debout et au même endroit. Car pour la majorité des gens de cette ville ce n’était hélas plus le cas….

Je parle uniquement des dégâts du Tsunami car les tremblements de terre, même de 7 ou 8 degrés, n’ont pas vraiment fait tomber les maisons (juste quelques milliers de tuiles du faîte des toits car elles n’étaient que posées!!!)

Voila vous voyez, je commence déjà à parler des aberrations…

Non, le pire étaient vraiment le manque d’organisation pour les volontaires avec les autorités absentes, mais qui voulaient contrôler tout les volontaires en les obligeant de passer par des ONG/NPO enregistrées et autorisées, avec une assurance obligatoire pour chaque volontaire...

Résultat : pas assez de NPO avec pas assez de responsables, et pas assez de connections avec la population et leurs besoins.

Je ne peux pas dire la façon dont ça aurait pu ou dû mieux se passer… mais l’utilisation optimale des milliers de volontaires qui sont venus et qui ont aidé avec souvent leur argent et/ou leurs temps n’a pas souvent été vue.

Pour cette première golden-week, des centaines de volontaires dormaient dans leur tente sur le terrain surélevé de l’université. Nous, nous avions de la chance car notre NPO/JEN a réussi à nous loger les uns sur les autres, mais moins à l'abris du froid.

Donc comme je viens de le dire, les jours où nous avons fait du travail intéressant, il s'agissait d'aider les habitants à rentrer chez eux en débarrassant les débris qui s’étaient accumulés partout, ou en nettoyant les maisons et même dessous les tatamis ou la vase s’était déposée.

Par contre le travail désespérant était de nettoyer les rizières, les caniveaux ou les plages car dans ces cas, nous ne pouvions pas en voir la priorité ni la fin, alors qu’avec quelques machines adaptées le travail aurait été fait dix fois plus vite en utilisant dix fois moins de monde.

J’ai constaté et dénoncé cette situation depuis le début et pendant des années, et je n’étais pas le seul, mais rien n’a changé, et maintenant nous voyons le nombre de volontaire diminuer dramatiquement alors que la quantité de travail reste la même. Je considère que la moitié du temps des volontaires a été bien utilisé, ce qui est déjà bien mais ce qui est du gâchis pour l’autre moitié. Par ailleurs, il faut que j’avoue que sur la part de temps bien utilisée, une bonne moitié des maisons dont j’ai participé à la rénovation ou au nettoyage ont maintenant disparu par décisions prises après notre intervention. Donc ça réduit à un quart le temps bien utilisé… Mais il faut relativiser : tout ce temps n’a pas été perdu car l’aide, le soutien et le réconfort apporté a ces familles dans les moments dramatiques qu’ils ont traversés leur a permis de se sortir de cette situation et surtout de ne pas se sentir seuls et abandonnés.

Par contre je comprends aussi le désespoir et la fatigue de ces volontaires qui ont été trop souvent inutiles ou mal utilisés alors qu’ils venaient avec tant d’espoir et de cœur. C’est peut-être le plus grand gaspillage que je connaisse car même les petites choses comme le détournement de millions de yen donnés pour le Tohoku et utilisés par le gouvernement pour faire la publicité de SKY-TREE (la nouvelle grande tour de Tokyo), ou les millions de yen donnés a la Croix Rouge et qui leur a servi à construire une tour magnifique à Tokyo,  ou qui reste renfermés dans certaines banques ne sont rien par rapport à la générosité limitée des cœurs de la population.

Une autre chose que je n’arrive pas encore a comprendre est la différence entre ceux qui ont reçu de l’aide des assurances ou du gouvernement et qui ont des voitures neuves des maisons neuves ou en construction, et ceux qui sont encore en bas dans la boue ou dans des maisons temporaires avec peu d’espoir d’en sortir…

A Ishinomaki, où plus de la moitié de la ville a été sous les flots du tsunami, maintenant je peux voir que sur une très grande moitié de cette surface ce sont des terrains vides débarrassés des maisons et débris avec juste les mauvaises herbes qui essaient de récupérer leurs territoirs.

Ensuite, parsemées par-ci par-là, quelques centaines de maisons habitées et souvent restaurées avec l’aide des volontaires et qui représenteraient environs 15% de la surface touchée par le tsunami. Puis peut-être 5% de la surface serait des maisons ou commerces encore en attente de leur sort entre restauration ou destruction.

Maintenant la majorité écrasante du terrain se caractérise par un élan inattendu de constructions nouvelles, de commerces et de maisons qui poussent comme des fleurs en ce printemps 2013.

Je dis "inattendu", car une grande partie de la ville est devenue inondable en raison du tassement de la terre de plus d’un mètre à certains endroits et où le niveau de la mer et des rivières est proche de celui des maisons. Maintenant des pompes fonctionnent constamment pour refouler l’eau qui s’accumule derrière les nouvelles digues de 1,5 mètre de haut.

Mais comment peut-on croire être en sécurité derrière une si petite protection qui a déjà cassé l’année dernière à cause d’un petit typhon ?… Et si on parlait du prochain tsunami ? Ils recommencent en plus à construire les mêmes maisons en bois qui ont été déplacées par le tsunami de 2011 car elles étaient mal accrochées sur leurs fondations en ciment, alors qu’ils devraient renforcer ce point faible sur TOUTES les constructions exposées du pays. Ensuite beaucoup sont morts dans leurs voitures car en fuyant tous ensemble ils ont créé des bouchons infinis ; et surtout qu’ils ont bien sûr respecté les feux rouges et autre règlementations. Les accès aux montagnes ne sont pas faciles et n’ont pas encore été aménagés pour une évacuation massive de la population…

Les Japonais sont marrants : ceux que j’ai questionnés me disent que ce genre de tsunami n’arrive que tous les cent ans et que c’est trop difficile de s'en protéger… Ils sont comme les trois mousquetaires au lieu d’être un peu comme les trois cow-boy du film : Le bon, la brute et le truand….

Oui, tous les cent ans, mais quand on sait qu’un gros tsunami qui arriverait à Hawaii ou en Thaïlande viendrait aussi ici 10 heures après, je trouve très risqué de construire dans des lieux si exposés. Après il paraît qu’il y a des projets de construction de digues monumentales prévues sur 360 km de côte, du Tohoku jusqu’à Ibaraki, voire Chiba. Mais si elles doivent être comme celles de Kesennuma où les habitants se sentaient en sécurité derrière leur digue neuve, laquelle n’a pas résisté à la première vague….  Et il faudra encore combien d’années avant de voir se réaliser un projet aussi monumental ?

Et si nous parlions des 30% des villes japonaises qui sont exposées à d’éventuels tsunami et qui sont toujours sans protection deux ans après cette leçon… Non, mieux vaut ne pas en parler, et faire comme certains 3 singes japonais, au lieu de faire comme les 3 petits cochons.

Pareil pour les centrales nucléaires qui ont été construites volontairement près de la mer, mais sans protection anti tsunami suffisante, ni dans des sites étanches aux fuites radioactives, et qui pourtant ont coûtées des milliards et en coûteront encore autant malgré leurs arrêt actuel. Pour celle de Fukushima, ils ont bien eu les moyens de raser une falaise qui les gênait au lieu d’utiliser ces rochers comme protection.  

Je pense qu’il est préférable de regarder les points positifs, et de voir ce nouveau dynamisme qui relance l’économie de toute la région comme la sortie pour beaucoup de gens de ces dures années d’incertitude sur leur avenir.

Maintenant, il devient difficile de voir les traces des destructions et les humains sont les champions pour oublier les catastrophes et ne pas en tirer les leçons adéquates.

Je comprends mieux pourquoi ils sont des centaines et des centaines a dépenser leur argent dans les machines à sous (pachinko) bien plus qu’avant : certainement en partie pour oublier ou pour ne pas affronter la vérité en face.

Pourtant le Japon était prêt et entraîné à une éventuelle catastrophe de ce genre, qui était déjà arrivée dans le passé. Comment se fait-il qu’il y ait eu 20 000 morts ou disparus ? Et qu'est-ce qui fera la différence la prochaine fois, si ce n’est le travail de mémoire ?

En ce printemps 2013, nous n’étions plus que 13 volontaires dans ce bus de 50 places organisé par la NPO NADIA pour retourner à Ishinomaki, qui se situe au nord de Sendai et qui prend plus de 6 heures de route pour s'y rendre depuis Tokyo. C’est pour cela que nous partons toujours le vendredi soir et arrivons en plus ou moins bon état le samedi matin pour commencer le travail.

Cette fois nous nous sommes divisés en trois groupes :

-         Un pour nettoyer des photos qui avait été récupérées dans les décombres de la ville et que des familles viennent regarder avec l’espoir de retrouver la seule chose qui restera de leurs proches disparus.

-         Un pour déménager et préparer une maison qui sera rénovée.

-         Et le groupe ou j’étais pour fabriquer un parterre de fleurs à l’entrée d’un petit village au nord d'Ishinomaki. C’est la première fois que j’arrive à tamiser la terre pour séparer les débris de pierre, de verre, de bois, de plastique et autres choses diverses qui s’étaient mélangées partout lors du Tsunami, car pendant 2 ans cette boue était trop collante pour faire ce travail correctement, et même maintenant il faut commencer par piocher pour décoller ces éléments avant de les tamiser, puis après avoir trié et jeté la moitié, mettre du bon terreau et quelques belles fleurs. Un travail harrassant, mais qui pour ce petit village de 20 habitants devient une oasis parmi tant de destruction, surtout que les visiteurs vont passer devant pour aller au nouveau bar et salon de thé qui viens d’ouvrir sur les hauteurs. Une chose qui m’a fait très plaisir est que pendant toute cette journée de travail, une vingtaine de clients sont venus pour l’inauguration de ce commerce, ce qui est très bon signe si l’économie peut repartir. Bien sûr j’aurais quand même préféré avoir une machine pour faire le concassage et le tri de cette terre car certaines filles de notre groupe étaient sur les genoux après juste une journée. Je ne sais pas si vous pouvez avoir une idée de la quantité de kilomètres carrés qu’il faudra tamiser comme ce petit parterre que nous avons fait et qui comme je le disais est seulement un oasis, une exception. Bien sûr les paysans ont déjà fait ce travail l’année dernière avec des moyens adaptés.

Le lendemain j’étais dans le groupe des destructeurs, et c’est vraiment la chose que je préfère faire car tout en étant prudent on peut vraiment mettre toute son énergie et se défouler sur ce qui doit disparaître, pour permettre au nouveau de sortir. Le symbole est aussi fort que la réalité. En l’occurrence c’était le rez-de-chaussée d’une maison en centre ville que le propriétaire voudrait transformer en restaurant et que ce soit les murs, le plancher, le plafond ou la salle-de-bain, tout a fini dans trois tas de choses a recycler. Je garde juste l’espoir de pouvoir venir manger un jour à cet endroit car j’ai vu trop de lieux qui ont disparu après notre passage.

Amicalement,

Patrick Deblaise

17 avril 2013

Welcome to Todoroki - 等々力渓谷へようこそ

I am keeping exploring the West side of Tokyo, especially the wide Setagaya-ku. Last Saturday, the sun was shining bright, so I decided to visit Todoroki, on the Oimachi line. There is a charming little trail in an unexpected fresh wooden valley along the stream.And a shrine at the top of the hill, or it wouldn't be Japan.

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I was enchanted by the walk, you should really go and have a look, it is a beautiful and peaceful place with plenty of green. It is rare to see such a "wild" nature around Tokyo. I just loved it.

 

 

9 avril 2013

The Big Green

The sakura season is over, but bringing even more light in the spring sky, here are coming the new green leaves! At the very end of the Inokashira line (access from Shibuya), at Kichijoji station, Inokashira Park looks like a green paradise with its long lake covered with swan-boats and its pouring sunshine.

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And guess what? It is also the source of the Kanda river, the same Kanda river I was living by during my studies at Waseda, the same Kanda river I was admiring at every season, running along and meeting tanuki and giant turtles by its riverside... The source of the magic of my first steps in Japan!

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I know, I am so easily moved to tears...

And once again, bye-bye sakura. See you next year.

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7 avril 2013

A perfume of Venezia in Tokyo

Welcome to Jiyugaoka, a trendy location in the Western part of Tokyo, just a few stops away from Sibuya. Beside the many cake shops and tea salons, a real little Venezia is there to give the final romantic touch to the town. With an authentic gondola that cannot go anywhere, because the bridge is too low. Anyway.

Jiyugaoka, the sweet city...

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...and the city of sweets (sakura pie).

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So many sweet places to discover in and around Tokyo! I can't wait...

 

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