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Noemi Noemi
25 mai 2013

En colocation au Japon

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Non, vous ne rêvez pas : votre Altesse Royale a bel et bien décidé d'honorer quelques vils manants locaux en leur faisant bénéficier de sa divine présence dans leur humble demeure. Oui, je me suis installée en colocation avec trois Japonais. Quelle chance ils ont.

La raison ? Les écus, ô fidèles sujet, les écus. Le trésor royal n'est point sans fond, malheureusement. Or, c'est bien connu, Tokyo est la ville la plus cool et la plus chère du monde.

Je suis née (comme toute princesse de sang qui se respecte), en région parisienne où les prix ne sont pas particulièrement attractifs; et pourtant, après presque quatre ans de vie Tokyoïte, je grince toujours des dents devant les étiquettes des supermarchés et le prix des transports en commun. Et vous n'allez pas le croire, mais au mépris de l'idôlatrerie la plus basique, ces béotiens de Japonais ne m'offrent jamais rien. A croire qu'ils ignorent le protocole royal le plus élémentaires.

En revanche, s'il y a bien un moment où je hausse les épaules, c'est devant le montant des loyers. Certes, ils sont odieusement chers, mais à Paris aussi. Selon le cours de l'euro et du yen, ça revient bien souvent au même : une piaule minuscule pour environ 500 euros ; un studio plus habitable pour 800 ; un deux pièces à partir de 1000 ; un deux pièces confortable pour 1200. C'est ensuite que ça pêche : comme les grands appartements sont rares au Japon, les familles doivent souvent se rabattre sur des maisons de ville et là, si l'entreprise de papa-nippon ne met pas la main au panier, ça devient ingérable. Bon. Mais pour un(e) célibataire, le budget logement est le même entre la ville-lumière et la ville-néon : parfaitement ruineux.

Prenons un studio lambda à 700 euros, soit environ 75 000 yen quand le cours est stable. Voici les vraies différences entre celui de Paris et celui de Tokyo:

- Le budget emménagement est plus lourd à Tokyo, car en plus du mois de loyer d'avance, d'un mois de frais d'agence, et d'un mois (voir deux! mais négociez absolument, le cas échéant!) de caution, l'usage veut que vous payiez le fameux "reikin" : un mois de loyer en "cadeau" au propriétaire (que vous ne verrez jamais de votre vie, en plus). Scandalisée par le côté mafieux du procédé, je me suis renseignée sur l'histoire de cette infâme coutume et cela remonte aux temps anciens où les jeunes étudiants/apprentis venus des campagnes profondes pour étudier/travailler dans la capitale de l'Est débarquaient en tremblant, tous perdus qu'ils étaient dans cette post-Edo grouillante à souhait. Les parents faisaient donc un cadeau pécunier à la connaissance/cousin du cousin/ami d'ami qui leur "offrait" un toit, afin que la personne garde un oeil sur le bec jaune et l'empêche de sombrer dans le jeu ou le nihonshu. Bon. Je suis quasiment sûre qu'on a fait la même chose en douce France les siècles passés, mais maintenant qu'on est à l'époque moderne, qu'on paie déjà une agence immobilière pour nous "présenter" les lieux, et que le bienveillant proprio nous laissera probablement dépenser notre dernier yen au pachinko sans se sentier le moins du monde concerné par notre déchéance, je pense qu'il serait sage de cesser la tradition du reikin. C'est incroyable ce que les Japonais aiment mettre la main au porte-monnaie, ma parole. Enfin, grâce au ciel, la passion du reikin tend à s'affadir un peu et certains proprios ne le réclament plus. Mais tout de même, méfiez-vous, il revient souvent dans les pourparlers avec l'agence. Et s'ajoute à cela, si vous n'avez pas de garant (c'est à dire une personne japonaise financièrement solide dont vous êtes suffisament proche pour oser demander un service pareil = personne impossible à trouver lorsqu'on est étranger et qu'on s'installe au Japon, soyons sérieux), vous vous taperez aussi un demi-mois de loyer de garantie. Faites le calcul: et oui, vingdiou, c'est cher de seulement emménager à Tokyo.

Que de considérations fastidieuses pour une vraie princesse, n'est-il pas. Et on ne parle même pas de châteaux, là.

- A prix équivalent, on obtient souvent quelques mètres carrés en moins à Tokyo; mais on hérite généralement d'un mini-balcon, dont vous êtes censés vous servir pour étendre le linge, par pour vous tapêr l'apéro entre amis. Soyons fonctionnels.

- L'intérieur est souvent plus propre à Tokyo (il est commun que les proprios changent le papier peint et le parquet avant de faire raquer d'accueillir un nouveau locataire). Comme il n'y a pas d'immeubles historiques comme à Paris, les intérieurs ne sont jamais très vieux et vous n'avez ni fissures, ni lames de parquet disjointes, ni fenêtres de guingois et tout ce qui fait le charme invivable des intérieurs haussmaniens mal entretenus. A Tokyo, c'est carré, et net. Et ennuyeux : vous n'avez pas le droit de planter un seul clou au mur, ni de refaire les papiers peints à votre goût, ou alors vous ne reverrez jamais la couleur de votre caution. A Tokyo, on vit tous dans des appartements couleur crème, sans tableaux aux murs (sauf dans les logements "luxueux" où le propriétaire a fait poser une "baguette" permettant enfin de personnaliser un tant soit peu ses murs). Ce pays serait un cauchemar pour Valérie Damidot.

- Isolation pitoyable Pas d'isolation à Tokyo. Les cadres des fenêtres laissent passer le froid, les murs sont minces, et il y a des trous d'aération partout. Autant dire que l'hiver, on pèle. J'imagine que c'est pour faire vivre le marketing de la chaleur (chaussettes, sous-chaussettes et sur-chaussettes ; chaufferettes de poche qu'on glisse dans ses manteaux, voire qu'on se colle dans le dos; kotatsu et autres couettes chauffantes...). En plus, il n'y a pas de chauffage central, et les seules sources de chaleur sont le "heater" de la clim (une grosse blague) et les petites radiateurs électriques que vous acheterez en appoint (et qui font souvent disjoncter le schmilblick, d'ailleurs).

- Le contrat de location standard au Japon étant de deux ans, si vous voulez rester dans votre doux foyer à son échéance, bim, il vous faut repayer un mois de loyer supplémentaire en renouvellement. Si si si. Quel beau pays. Hé oui, l'indépendance au Japon, ça se paye. Et on s'étonne que les Japonais (surtout les filles) restent chez leurs parents jusqu'au mariage.

J'ai vécu la première année à Tokyo dans un studio de 27mètres carrés, confortable si on exclue le problème du chauffage, mais très cher car car tout près de l'Université de Waseda et payable au mois (je ne pouvais pas m'engager sur deux ans, à l'époque), ce qui veut dire : plus cher que la moyenne. A l'époque, j'avais une bourse qui me permettait de survivre façon étudiante, sans mettre un sous de côté bien sûr. Puis, à mon retour en tant que salariée locale, j'ai signé un onéreux contrat pour un deux-pièces tout-à-fait chouette me permettant d'aller au bureau à pied, et d'ainsi éviter la compression de l'heure de pointe tokyoïte dans les transports en commun : le luxe suprême. Mais c'était tout de même trop cher et à terme, lasse de ne jamais faire d'économies une fois les impôts payés, et inquiète car mon salaire arrivait irrégulièrement et j'étais souvent étranglée par le loyer, je décidai de revoir mon royal train de vie à la baisse, et de me lancer dans l'aventure de la COLOCATION AU JAPON.

Bien entendu, j'étais anxieuse à l'idée de rétrograder dans un mode de logement commun, avec toutes les entorses à l'intimité que cela suppose (surtout qu'encore une fois, personne ne s'est aperçu de ma noble ascendance... pfff, les gens sont désespérants); mais j'avais vraiment envie d'épargner davantage pour pouvoir voyager plus souvent, entre autres. C'était un choix. En ce qui me concerne, je ne le regrette absolument pas, car je suis tombée sur la colocation idéale où je me sens parfaitement chez moi, et qui m'a apporté de nombreux avantages. Histoire que cela puisse servir à d'autres, voici comment cela s'est passé, dans les détails.

1) La défintition de la cible

Objectif : une chambre individuelle (cela va de soi) avec une grande penderie (car j'ai horreur de laisser traîner des trucs au sol), à une heure à pied maximum de mon lieu de travail (il me faut marcher beaucoup chaque jour, donc si c'est trop loin je dois prendre les transports, et c'est un problème autant pour mon porte-monnaie que pour ma santé), avec une cuisine permettant de cuisiner (pléonasme ? non non, je vous assure) et pour un montant mensuel de 60 000 yen (environ 550 euros).

Il va de soi que pour le même prix, j'aurais pu dégotter un clapier à lapins pour moi toute seule. Mais l'idée, c'était de monter en gamme niveau espace (certes, en partageant ce dernier), pour un montant inférieur à celui de mes logements précédents. C'est parti !

2) La recherche de la colocation parfaite

N'ayant pas grand-monde autour de moi dont le profil me corresponde (c'est à dire, un peu à la roots niveau thunes, mais ayant tout de même l'ambition de ne pas totalement camper dans la vie), je me suis mise à chercher toute seule. J'ai vite compris que les entreprises soi-disant spécialisées dans la share-house sont des pièges à cornichons : la plupart proposent des piaules de type guest-houses, minuscules, probablement correctes pour un voyageur ou un stagiaire y logeant trois mois maximum mais pas pour quelqu'un qui a l'intention de vivre là. Souvent, les maisons sont divisées en chambres individuelles et en dortoirs; il y a beaucoup de turn-over, et c'est comme une grande auberge de jeunesse autour de parties communes sur-exploitées. A 27 ans, et après plusieurs années de vie indépendante, c'était tout de même beaucoup me demander. J'ai donc laissé tomber et je suis passée aux sites orientés vers l'international, comme Craigslist.

Sur Craigslist, les annonces particulier-à-particulier du type "une chambre se libère chez nous" sont foison et j'ai contacté plusieurs personnes.

J'ai visité une première colocation dans une vieille maison à Edogawabashi, où le vieux propriétaire et son chat occupaient une des chambres. Cela semblait correct, mais je n'étais pas très emballée. Si jamais un ami (ou plus) devait passer la nuit chez moi, je devait payer 1000yen par nuitée. Malheureusement, la plupart des share-houses avaient des règles similaires : pas d'invité qui reste toute la nuit, pas de fête à la maison. Bon. Au Japon, de toute façon, on fait le plus souvent la fête dehors, au bar ou au restaurant. Mais le coup du ticket payant pour mes invités, j'avoue que j'avais du mal à l'accepter.

Ensuite, je suis allée voir une autre vieille demeure à Shirokane. Pour le coup, la maison était ancienne, magnifique, avec son couloir extérieur donnant sur le (chaotique) jardin, ses tatamis, ses boiseries, ses panneaux de papier et tout et tout. Mais du fait de l'âge de la baraque, les parties communes étaient vétustes et faisaient sale; impossible de m'imaginer cuisinant dans ces conditions, et d'ailleurs les autres locataires avaient l'air de manger toujours à l'extérieur, ce à quoi je me refuse. Encore une fois, le coeur n'y était pas.

J'ai également eu un échange de mails avec une dame japonaise mariée avec un Français, et habitant à deux pas de mon lieu de travail. Fantastique. Elle proposait, pour le budget que je m'étais fixé, une chambre avec une salle de bain privée (intéressant !) et entrée indépendante (vraiment très intéressant!). Il s'agissait en fait d'une chambre de bonne, petite mais qui présentait des avantages évidents. Mon profil a plu à la dame, et elle a commencé à m'énoncer les règles habituelles : pas de fête à la maison, etc. J'ai commencé à tilter lorsqu'elle a glissé "bon, cela dit, lorsque chouchou et moi sommes absents, vous pourrez aller dans le salon et regarder la TV, bien sûr". Comment ça "lorsqu'ils seront absents"?? Il est évident que dans mon esprit, la colocation signifie que non seulement je loue ma chambre, mais le reste de la maison m'appartient aussi. A partir du moment où je respecte les règles du savoir-vivre en commun, j'entend bien me légumer devant la TV aussi longtemps que bon me semble, que mes colocs soient dans la pièce ou pas! J'ai donc compris que la dame confondait "location de chambre" et "colocation", et je lui ai gentiment fait remarquer. Ce à quoi elle m'a aimablement remerciée pour ma franchise et changé le titre de son annonce. En clair, elle cherchait quelqu'un pour occuper la chambre et alléger son loyer, mais qui se ferait transparente à souhait... comme la bonne, quoi. Autant dire que je ne mange pas de ce pain là.

Après ces tentatives non-concluantes, j'ai fini par me tourner vers le fameux groupe Yahoo "Tokyo Petites Annonces", THE network géré bénévolement par une gracieuse Française, et où tous les Frenchies de Tokyo postent leurs annonces : recommandations de spectacles, proposition de baby-sitting ou de coiffure à domicile, demande de conseils juridiques, et vente d'objets en tout genre lors des déménagements (par parenthèse : le plus souvent à prix exorbitant pour de la seconde-main. Mon opinion est faite : nous les Gaulois, nous sommes une incroyable nation de radins !! A mon sens, un objet utilisé, même en parfait état, devrait se brader au moins à moitié prix lorsqu'il est refourgué deux ans plus tard ! Mes compatriotes me tuent, à peine s'ils concèdent une ristourne de 10 ou 15% du prix, et encore il faut aller chercher la marchandise chez eux... Il y a-t-il des gens qui leur achètent réellement leur camelote dans ces conditions ?...). Bref. J'ai donc déposé une annonce sur ce néanmoins très sympathique et utilie forum en demandant à tous ceux qui auraient vent d'une coloc' dans mes critères, de me faire signe, merci messieurs-dames. Résultat : je fus rapidement contacté par un jeune prof de français qui, après plusieurs années de share-house, allait enfin avoir son chez-lui. Par hasard, il habitait à seulement une station d'écart de mon ancien logement; ce fut donc facile de passer après le travail jeter un oeil.

Je fus immédiatement séduite : la maison, très grande (pour le Japon), était nichée au fond d'une impasse, dans un quartier résidentiel calme. Elle appartenait à la famille d'une des locataires, qui se chargeait de faire la liaison en cas de pépin quelconque. En tout, nous étions quatre à nous partager la maison, avec chacun sa chambre + une pièce à tatami pour tous, deux WC et une salle d'eau au deuxième étage, en plus de la grande salle de bain du premier. La chambre laissée par le jeune homme était très grande, et disposait d'autant de rangements dont je pouvais rêver. La cuisine était immense, dotée d'un frigo de taille américaine et d'un four de compète. La salle de bain était grande comme un petit sento, avec espace bain et espace douche séparés, à la japonaise. Pas de jardin, mais un grand balcon. Et je restais dans un coin familier, non loin de mon ancien chez-moi; et je pouvais toujours aller au travail à pied. Côté contrat, j'allais en signer un sans reikin (ouf), sans frais d'agence naturellement, sans garant et même sans caution. Autant dire, à part le mois de loyer d'avance (normal) : un emmènagement gratuit ! Inouï au Japon ! Il ne manquait plus que le point le plus important : les règles de vie !

Je compris rapidement que j'étais tombée sur la coloc' la plus cool de Tokyo. Les trois Japonaises qui habitaient là travaillaient dans la même entreprise de design, et organisaient souvent des dîners avec des amis ou des home-parties. Je pouvais inviter qui je voulais quand je voulais, sans le moindre problème (naturellement, si un invité devait rester plusieurs semaines, c'était à moi de payer un supplément sur les factures d'eau et d'électricité, mais je trouvais ça bien normal). Pour le ménage, un roulement dans le style des écoles japonaises avait été organisé, avec un petit tableau tournant qui nous répartissait les tâches pour deux semaines entre l'aspirateur, les WC, la salle de bain, et la cuisine. Ce qui veut dire qua pendant deux semaines, il fallait tour à tour assurer la propreté d'un seul de ces quatre points. En réalité, cela fait donc beaucoup moins de tâches ménagères hebdomadaires qu'à tout faire soi-même dans un petit appart' !

Puis, pour finir de me décider, je fis la connaissance de mes coloc', trois filles à l'époque : K., la fille des propriétaires, qui s'occupait de commerce international, rarement à la maison en raison de ses déplacements; Y., jolie et souriante, que je découvrais des semaines plus tard parlant très correctement le français, la petite cachottière; et I., au calme olympien, qui allait retourner vivre dans sa famille quelques mois plus tard. En remplacement, arriva T., un designer de la même entreprise, qui devint rapidement mon coloc' préféré, tant il accumulait les avantages : toujours avide de conversations au coin du fourneau, il adorait faire le ménage (si), faisait la cuisine comme un dieu, et avait apporté avec lui un superbe piano dont il nous jouait occasionnellement des petits airs. Parfait, je vous dis. Curieusement, c'est avec celui qui était le plus incapable de parler autre chose que le japonais et qui était le moins habitué aux étrangers que je suis devenue la plus proche. Comme quoi, la linguistique et l'expérience internationale, c'est très surfait.

3) La vie en colocation japonaise

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Et me voilà à présent profitant des joies de la colocation avec mes trois Japonais, pour mon plus grand bonheur. Le plus souvent, nous ne sommes ue rarement tous les quatre ensemble à la maison, sauf lorsque nous décidons de faire une fête. Jusque là, nous ne sommes jamais battus pour la salle de bain, ayant des horaires très différents. Nous invitons souvent nos boyfriends/girlfriends respectifs et ils font comme "partie de la famille". Il y a toujours à manger partout, que nous mettons en commun - reste des fêtes et des dîners des uns et des autres. Il est facile de m'isoler dans ma chambre quand je ne veux voir personne, ou de chercher de la compagnie dans le salon quand je suis d'humeur. Je n'ai plus à me soucier des factures : K. et Y. les rassemblent et inscrivent sur le frigo le montant mensuel dû par chacun. La maison est toujours propre et accueillante.

Je recommande le système à tous les petits princes et princesses qui veulent avoir de l'espace à vivre sans trop se ruiner, converser en japonais tous les jours, et apprécier une ambiance quotidienne jeune/festive/amicale... tant qu'il est encore temps !

 L'odeur du tatami qui chatouille le nez

Le balcon envahi de vêtements à sécher

Du tofu au frigo, de la prune vinaigrée

Pas de doute, j'habite bien avec des Japonais.

 

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Commentaires
K
Salut Noemie,<br /> <br /> J'aime beaucoup ta facon de raconter ton experience, c'est agreable de me dire que je suis pas le seule a penser la meme chose. <br /> <br /> Si ta le temps de me contacter pour un renseignement voir plus, sur mon mail kevin.fourche@laposte.net. <br /> <br /> Ciao
M
Salut Noemie,<br /> <br /> Je suis en partance pour le Japon (je devrais arriver en Janvier), et plus le temps passe, plus je me dis que je devrais me renseigner sur les habitations. Cherchant en priorité une colloc, je m'étais dirigé vers le site sakurahouse qui à l'air de proposer des chambres en colloc sur pas mal de quartiers de la ville (environs 80 000 Y).<br /> <br /> <br /> <br /> Cependant en lisant ton article je m'interroge... J'avais entendu parler du Reikin, sais tu si l'organisme cité ci dessus le pratique ? Ensuite tu parles de pas mal de logements pas top niveau isolation... je sais pas si tu as eu l'occas d'en visiter un de Sakurahouse, si oui qu'en as tu pensé ?<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà, c'est à peu près tout ! je te laisse mon mail perso : mikael.larre@gmail.com et te remercie d'avance.
N
Je suis plutôt veinarde comme fille, il faut bien le dire. :)<br /> <br /> Merci de me lire !
K
Très chouette description, ça donne envie!<br /> <br /> C'est aussi un sacré "bol"! Je n'avais pas compris que tu étais aussi près de ton ancien quartier.<br /> <br /> Bien agréable aussi de te lire en français effectivement;<br /> <br /> Oui, profite bien, princesse!
N
Voui, comme j'ai un peu fait le tour "touristique" de Tokyo avec mes notes en anglais, j'ai envie d'écrire davantage en français ! Contente que ça te plaise (^^)<br /> <br /> T'inquiète. Je profite à fond.
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