Sakura 2012 : Debut !
Korakuen, Waseda
From Bunkyo-ku city hall 25th floor (Korakuen station), you are supposed to see Fuji-san between Shinjuku's skyscrappers. If you go on the morning. A beautiful day without too much air contamination. If you're lucky. Not like us today, but whatever, the view was still worthing it !
Korakuen scary roller-coaster... NE-VER
30 minutes by foot, and you leave Bunkyo-kyu for Shinjuku-ku. Hello Waseda, "my" University ! Sweet, sweet memories of ETP program, in 2009-2010...
Spring is coming soon ! Can't wait to enjoy blossoming Tokyo again !
Remember 3.11 - at Ishinomaki, Tohoku, Japan
It has been already one year since the earthquake and the tsunami stroke the region of Tohoku in Japan. Among all the towns and villages destroyed by the giant wave, Ishinomaki (Miyagi-ken) called for volunteers workers last year so I have been there five times with the AFJ in order to help a bit. But even there, with these huge mountains of broken stuff under the eyes, and face to face with the survivors, it was impossible to imagine how scary it could have been, how painful, how bitter. Still, it has been an amazing experience for me. It gave me the opportunity to meet very beautiful souls, both on the night bus to the volunteer center and at Ishinomaki itself. For this reason, I wanted to go to the Memorial Ceremony on March 11th, 2012, as a way to say "thank you".
Ishinomaki Minato School : our night shelter, our headquarters
The task of the day : making balloons ! Better than mud ? According to my fingers, yes and no...
Work in process
The proud volunteers
Bouddhist Ceremony for the victims
300 people were there : inhabitants and volunteers
Almost all the people who came at the ceremony have lost relatives in the catastrophe, and still, they stood there with their usual calm and dignity. Tears were silently running down the cheeks, and everyone prayed together.
The first time we came, in May 2011, the area of Minato School was nothing but ruins, with cars and boats crushed everywhere in the buildings. Little by little, the most impressive destructions have disappeared, and now the number of empty, flat areas between the ruins is increasing. But the place still looks like a ghost city; when will it be alive again?...
The most beautiful spot of the area still is the river... Water gives, and water takes.
Hopefully, in five, in ten years, Ishinomaki and all its sister-towns will be safer, stronger, more alive than ever. There are so many issues involved : Fukushima's threats, energy issues, public budgets for the reconstruction, corporate social responsability, and also Nature, simply Nature... I don't know when and how I will be able to go back to Tohoku again, but these six trips to the end of the night brought me much, moved me soo deeply, that it will be in my heart forever.
Chapeau l'Artist !
Stone & The City - Nakameguro Contemporary Sculpture Museum
Tokyo is magic : you think you have seen everything of the city, when suddenly you bump into new hidden treasures. Today, as the weather was not exactly "positive", I had a nice walk through Meguro,the black-eyed ward, until Nakameguro Contemporary Sculpture Museum, the little cousin of the Hakone one I have visited last year. And you know what ? Free entrance, and free hot tea !
Thank you very much to Akemi-san for her warm welcome and to Mr. Suto, artist, with who I had the most delicious conversation.
Access here !
Stone & the City
Nakameguro Stonehenge
Chosenin Temple
Good plan for a future "Night at Museum 3"
Stone wave surfing
Steps to the sky
Stone pajama party
Sales ? Rush Hour ? Looks familiar to me.
Come and meet my new friends at Nakameguro !
Voyages au bout de la nuit
Alors que la date anniversaire du 11 mars approche, je re-poste ici un article écrit l'année dernière pour le site de l'AFJ.
Voyage au bout de la nuit (10, 11 et 12 juin 2011)
- Les week-ends de volontariat de l’AFJ à Ishinomaki -
D’ordinaire, nous autres les Français du Japon passons éventuellement nos week-ends à nous creuser les méninges, mais rarement à faire quelque chose de nos dix doigts.
Nous avons en effet l’habitude de consacrer une part appréciable de notre temps libre à des activités aussi sophistiquées que le perfectionnement linguistique, la communication interculturelle ou le « networking » distingué. Nous nous initions aux rites shintoïstes, nous nous exerçons à la calligraphie, ou bien nous tentons de comprendre les subtiles notions de bushido et de wabi-sabi. Nous ne pouvons pas dire que la boue, la sueur et les ampoules aux mains soient exactement notre pain quotidien ; sauf depuis qu’un séisme et qu’un tsunami ont ravagé la côte Est du Tohoku, à deux cent et quelques kilomètres de Tokyo, et que l’AFJ s’est mis en tête de varier un peu la routine dominicale des Frenchies en nous envoyant à Ishinomaki, dans la préfecture de Miyagi, pour pelleter des tonnes de boue sur le passage du plus grand raz-de-marée dont on se souvienne dans l’archipel. Nous avons donc reporté nos projets de pique-niques et de dégustation de saké pour enfiler des bottes en caoutchouc et des combinaisons étanches : Tohoku, nous voilà !
Mettre de la boue dans des sacs : voilà vraiment le « must-do » de l’année 2011. Ishinomaki fait partie des 400 kilomètres de côte qui ont été réduits en miettes par le tsunami du 11 mars ; la partie détruite de la ville est à présent un champ de ruines présentant des vestiges de maisons défoncées par le flot de débris, de véhicules, et de bateaux que la vague a propulsés sur les quartiers résidentiels, dont certains sont en train d’être rasés jusqu’au sol et déblayés à la pelleteuse. Des hectares entiers sont investis par les débris collectés, les voitures bonnes pour la casse et les équipements de reconstruction. Trois mois après la catastrophe, il va de soi que les plus grandes urgences ont été traitées, les habitant déplacés chez des proches ou dans des refuges, et les dangers les plus immédiats pris en charge par l’armée et les autorités. Mais il reste des kilomètres carrés de caniveaux bouchés, de maisons récupérables mais embourbées, et d’espaces trop exigus pour les pelleteuses que seuls peuvent atteindre des êtres humains plein de bonne volonté. Nous avons donc mis nos bras d’étudiants, de traducteurs, de profs, d’ingénieurs, de marketeurs, de pâtissiers, d’ostéopathes, de cuistots et autres, au service de cette grande cause : virer la boue d’Ishinomaki. Pelletée par pelletée. Dans la joie et la bonne humeur bien de chez nous.
Les week-ends d’Ishinomaki de l’AFJ reposent sur trois grands principes fondamentaux :
- la fatigue (car nous partons le vendredi soir à 23h, faisons le trajet en bus de nuit et attaquons le volontariat le samedi matin à 8h30)
- la saleté (car nous pataugeons dans les immondices toute la journée et devons à chaque sortie traverser la cour avant de l’école tenant lieu de Centre de Coordination des volontaires, laquelle ressemble fort à un marécage)
- la promiscuité (car nous dormons tous ensemble, sac de couchage contre sac de couchage, dans une salle de classe reconvertie).
Et bien croyez-le ou non, tout le monde vit cela très bien et une bonne partie du groupe a été entièrement fidélisée, et se réengage à chaque expédition. Ambiance camping !
Voici comment cela se passe : c’est donc devant la grande arche de pierre de Yasukuni, près de la station Kudanshita, en plein Tokyo, que les véhicules de l’AFJ attendent le vendredi soir la fine équipe en partance pour le Tohoku. Nous ne venons jamais les mains vides : électroménager, fruit et légumes frais ; tout est bon à apporter à des populations en stand-by dans les abris et logements temporaires d’Ishinomaki. Au bout de huit heures de somnolence plus ou moins salutaires selon le confort des bus et voitures dégottés par l’AFJ avec le budget disponible, nous arrivons dans la zone sinistrée, impressionnante de calme et d’organisation en comparaison des dommages subis. Nous rejoignons le QG des volontaires, notre chère école qui nous héberge également la nuit du samedi, pour déposer nos affaires et enfiler nos tenues de combat, résistantes, étanches et surtout seyantes – ou pas... Ensuite, nous attendons les ordres du Centre, qui nous dirige finalement vers tel ou tel chantier : une rue, une maison particulière, un temple ou un cimetière – de toute façon, quel que soit l’endroit, il s’agit toujours de boue !
A partir de là, la tâche est simple, et plus ou moins physique selon l’humidité et la température. L’opération se meut en Concerto pour Pelles, Brouettes et Pieds-de-biche. Et cela dure toute la journée, entrecoupée de pauses essentielles à notre santé mentale. Souvent, d’autres groupes se mêlent au nôtre et nous travaillons pelle contre pelle avec des Japonais des régions voisines, déplacés pour la journée, ou des étrangers comme nous venus donner un coup de main. L’ambiance est positive et industrieuse, jamais larmoyante et surtout pas tragique. Les drames appartiennent aux victimes ; mais nous les volontaires sommes là pour régler son compte à la boue, rien de plus, rien de moins.
Comme nous sommes d’irréductibles Gaulois, le samedi soir ne se passe jamais sans un banquet au cours duquel s’échangent les denrées les plus diverses, du bon fromage de France négocié à la douane aux chips du combini. Luxe suprême : à deux reprises, nous avons été autorisés à nous laver au sento qui a été installé dans la cour pour les réfugiés logés à l’école, et nous avons pu nous faire à peu près propres avant de dormir. Ensuite, exténués, nous nous endormons comme des bûches dans notre dortoir improvisé.
Le lendemain, rebelote. Bain de boue pour tout le monde ! Mais voir un gros tas de gadoue fondre comme neige au soleil provoque un sentiment de satisfaction rare, et c’est l’esprit en paix (et les muscles douloureux) que nous mettons les voiles dans l’après-midi, pour un retour sur Tokyo le dimanche vers 22h.
J’encourage tous les Français du Kanto qui ont un peu de temps le week-end et qui aimeraient faire un petit quelque chose pour le Tohoku à se porter volontaires auprès de l’AFJ, et à nous accompagner à Ishinomaki lors du prochain voyage. Même si nos actions ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer par rapport à l’immensité de la tâche, c’est toujours ça de fait pour accélérer le processus de reconstruction. La participation ne requiert qu’un peu de discipline (il faut en tous points obéir au Centre de Coordination avec lequel l’AFJ coopère) et un peu d’énergie, ainsi que 7000 yen pour participer aux frais d’essence et une carte d’assurance spéciale volontaire à 1400 yen qui dure une année entière. Alors venez nombreux ! Il reste beaucoup, beaucoup à faire !
Amateurs de catch dans la boue, de colonies de vacances, de travail à la ferme, de repas sur le pouce, de bière du samedi soir, de déménagement amateur, de blagues sur les Belges, de blagues sur les Blondes, de bricolage en tout genre, de causeries au coin du feu et surtout, amoureux du Japon et des Japonais : nous vous attendons devant Yasukuni le vendredi 24 juin à 22h… Contactez l’AFJ !
Noémie, 26 ans
Participante aux expéditions « Les Amis du Tohoku » de l’AFJ
Mali in the World Top 10 spellbinding sights
Djenne Mosque, in Mali, appears in Lonely Planet's Top 10 most spellbinding sights! Yeah, yeah !
Image by 300td.org
"The mosque in the island-bound Mali town of Djenné seduces travellers with the mudbrick hue of its fortresslike exterior and the large supporting cast of wooden beams that protrude through the walls into the brilliance of the African sun. So captivating is this earthen marvel, the world’s largest mud-brick structure, that it makes little difference to the experience to learn that the current building only dates from 1907. It was modelled on the Grande Mosquée erected on the same site in 1280; the original building fell into ruin in the 19th century." (Lonely Planet)
No Love, No Life
No lover available on February 14th ? That's not a reason to neglect celebrating Love ! Put on your pinkest dress, and let's have a Valentine dinner !
That's the moment to confess your love to yourself. Like, Dear, you're really the woman of my life. That's amazing the way you always read my thoughts. No one understands me like you do. I would die without you. (This lady here plays this game better than me, for my French-speaking readers, enjoy)
Et le Menu du Chef : Spagetthi with aspergus, tomatos and smoked salmon ; strawberries with chocolate sauce ; sparkling umeshu !
Happy Valentine !