The world changes like a cherry-tree in three days
世の中は三日見ぬ間の桜かな
よ の なか は みっか みぬ ま の さくら かな
Yo No Naka Ha MikKa MiNu Ma No Sakura KaNa
le monde change aussi vite le cerisier qu'on ne regarde pas pendant trois jours
よ の なか は みっか みぬ ま の さくら かな
Yo No Naka Ha MikKa MiNu Ma No Sakura KaNa
le monde change aussi vite le cerisier qu'on ne regarde pas pendant trois jours
New Life
Same Way
New Hopes
Same Expectations
New Dreams
Same Feelings
New Plans for Japan
Same Ambition
New Places to Go
Same Map of the Heart
New Person to Be
Same Old Me
New Powers
Same Weaknesses
New Vision
Same Eyes
New Wings
Same Roots
200 posts ! It was the right moment to change the design a bit... End of the "Blue Period" ! A new era of orange pink is opening. Thank you for reading this blog, and let's keep enjoying Japan for a long time then !
このブログの記事を読んで続けて、皆にありがたいです!最初からページ200枚を書きました!それで新しいデザインを作りました。本当にありがとう!これからも思い白い記事を書いて頑張ります!
Merci à vous qui m'avez suivi depuis la création de ce blog : 200 posts, déjà ! Cela valait bien un rajeunissement du design. C'est donc la fin de la "Période Bleue", place au rose orangé ! A bientôt pour de nouvelles aventures.
Although I have never met a humanoid robot on the street in Tokyo - at least, I don't think so -, Japan is the country of robots. For a Westerner, there is something insane to think that in a near future, human-faced robots are going to invade the Japanese society, which is shrinking every year, and to work as office ladies, medical assistants or flight attendants. But for many Japanese, it's not that crazy to consider robots as proper "beings". One could deduce that's because the Japanese people are very similar to robots sometimes ; but you can find deeper explanation in the shinto philosophy and in the "social face" phenomenon in Japan.
In shinto, there are spirits, "souls", inside natural things such as stones, trees, nature in general. So it's not so strange to imagine that robots could be animated by the same kind of spirit and feelings.
Then, because of confucianism mostly, the Japanese people often say that they are wearing a "social mask", something they elaborate to match the society's standards; so their humanity is partly hidden and even forgotten in certain situations. For these reasons, robots are not shocking in the Japanese landscape. Have a look at these pictures of old samurai and "live dolls" : who seems to be the human, who looks like a fake one ?
To read : "In Japan, robots are people too", CNET News
C'est la rentrée ! New look for Mogusa, who is back in Paris and who's going to blog like hell about the French trends, her international plans and her sweet twenty's dreams... And I'm proud to say that her new dressy design was made by... me !
Coming soon : Noemi no Nihon, new design for a new life !
モグサの新しいデザインです!今パリに住んでいる妹のために作りました。パリの生活やファッションや国際的なプランや若者の希望などについて書くようになります。私もすぐに、ノエミの日本のデザインを変えます!ちょっと待ってください。
I updated the ETP Japan album (right column) with the pictures of ETPA website.
Sweet memories ! The smiling faces of the Ending Ceremony at Westin Hotel : no more kanji tests, no more gramma checks, we all passed our exams with success... Happiness... But it was also the last time we were all together. I hope that we will meet again soon, dear ETPs !
(More pictures in the ETP Japan album)
You know this blog, called My Parents Were Awesome, where people can post the pictures of their parents and grandparents when they were young, fashionable and dressed like rockers or hippies; it became a collection of images from the old times when people had no digital camera, and no smartphone to shoot themselves all day long. Photos were precious. I like this blog and I wanted them to publish the pictures of my Awesome Parents but they seem to ignore my wish (do they pick up only US portraits, to avoid confilcts about the right of image ? Or are they just blind and do not see how great these pics are ?...). Today, let me show you on this page that my parents were just awesome.
MY FATHER WAS AWESOME
Remember : one year ago, I was making my ETP mates work for my mum's birthday video (here it is, for memory). This time, it was special : we were all in France, the age was symbolic and the weather was good around Paris (unbelievable...) ; so we had a surprise-picnic to celebrate the lady of the day. Thank you family, friends, godson and neigbour for coming to the party and for keeping the secret for weeks and weeks !
Me and sis' left our place at 8:00 that morning to prepare the meals in our neighbour's kitchen : we made an olive/ham cake and a salmon/lemon other one ; ceasar salad ; handmade tzatziki ; a pear clafoutis and a giant bowl of cut fruits. Our guests brought many other cakes and delicious cheese, wine, flowers... Sis' composed a special playlist based on the Beatles, J-J Goldman and other songs made-in Martineland ; and I had the album with pictures and birthday messages from everyone...
先週は母の誕生日で、外で友達と家族とパーティをしました。皆さん、お忙しいところ来てくれて、本当にありがとう!とても楽しかったです。
沢山料理があって、プレゼントも雰囲気もステキでした。も一度ありがとう!
Une fois n'est pas coutume : aujourd'hui le français s'impose. Claude Klotz / Patrick Cauvin, à qui je dois quelques uns de mes plus beaux moments de lecture de jeunesse - de ces expériences qui vous marquent infiniment plus que tout ce que vous pourrez lire par la suite - est mort la semaine dernière. Je dois donc me faire à l'idée qu'il n'y aura vraiment pas de suite aux deux volumes de E=mc2, mon amour... Daniel et Lauren resteront jeunes pour toujours.
J'ai eu tellement de plaisir à lire et à relire Patrick Cauvin que son nom est immédiatement associé, pour moi, à l'idée de la jeunesse et de l'émotion. Je n'ai pas tout lu de lui - si ça se trouve, le meilleur reste encore à venir ! - mais outre E=mc2 et sa suite Pythagore je t'adore, j'ai également apprécié Tout ce que Joseph écrivit cette année là, Pourquoi pas nous, Povchéri... mais rien ne m'a autant ravie jusqu'ici que E=mc2, mon amour.
Pour ceux qui auraient eu le malheur de passer à côté de ce roman au moment de leur adolescence, il s'agit d'une histoire d'amour atypique, car elle concerne deux enfants de onze à douze ans, en décalage total avec leurs entourages (pourtant très différents). Daniel est un petit français de banlieue qui tente désespérément de s'évader de son morne quotidien en s'abîmant dans le mirage du cinéma américain, de ses actrices de rêve et de ses brillants héros. Lauren est la fille unique d'un riche couple d'américains parvenus qu'elle effraie et dérange par sa capacité à citer Racine dans le texte et ses dons en mathématique. La petite surdouée qui dérange par son aveuglante précocité et le jeune voyou aux aspirations totalement ignorées par ses proches sont deux incompris qui se rencontrent par hasard en vacances dans une ville d'eau, en France, et qui s'agrippent l'un à l'autre pour survivre. A Paris, puis à Venise où ils fuguent ensemble en faisant croire à leurs parents qu'ils partent en voyage de classe, ils vivent leur grande histoire d'amour enfantine tout en sachant qu'elle devra avoir une fin : à douze ans, personne ne prend votre amour au sérieux...
A tous ceux qui, à douze ans, ont des âmes d'adultes dans des corps d'enfants, ce livre est un ami, un brise-solitude, un réconfort inespéré. Il laisse aussi entrevoir un monde où l'avenir appartient aux gamins futés et culottés : Daniel et Lauren gagnent leur argent pour Venise via un jeu à la radio ; ils embarquent un vieux grand-père affabulateur pour leur servir de chaperon, ils embobinent leur entourage... A chaque instant, ils ont conscience de leur précocité mais aussi, simplement, de leur intelligence supérieure à celle de leurs parents. Tout en ayant toujours besoin d'eux, comme des enfants qu'ils sont... Ils apprennent, plus tôt et plus brutalement que les autres, qu'ils dépassent leurs parents en bien des domaines et qu'ils ne peuvent plus éprouver à leur endroit que de la tendresse, mais non plus du respect. Malgré leurs nombreux talents, les héros sont de vrais inadaptés, mais une fois ensemble ils se sauvent l'un l'autre. Et puis le ton, les références aujourd'hui démodées, le comique des situations ; les alexandrins spontanés de Lauren, les faux airs rebelles de Daniel... Seule la séparation finale aurait pu sincèrement me désespérer de l'existence, si je n'étais pas tombée quelques années plus tard sur l'heureuse suite du roman de "Dany et Laury".
De part et d'autre de l'océan Atlantique, Lauren et Daniel ont quinze ans. Elle meurt d'ennui dans une école chic pour surdoués peuplée de "freaks" à son image. Il végète dans un institut pour jeunes en échec scolaire. Dans une synchronicité qui aurait pu leur être fatale, ils s'envolent chacun vers le pays de l'autre avec l'espoir de retrouver les saveurs de leur amour d'enfant. Ils se cherchent, ne se trouvent pas, rentrent chacun bredouille et chargés de cadeaux improbables écopés de leurs rencontres sur place, se bousculent dans l'aéroport et en levant les yeux, se retrouvent enfin. Si ce n'est pas un moment de cinéma, ça ?!
A quinze ans, la société admet davantage les élans du coeur et l'histoire d'amour, la vraie, est enfin possible. Et puisque ces deux là sont surdoués en tout, ils vont se surpasser en se lançant d'emblée dans la vie d'adulte : passer son bac en un tour de passe-passe, décrocher un crédit (facile...) et monter sa propre entreprise, laquelle sera un succès total et rapportera des millions, rien que ça. Le tout, avec la désinvolture des gens qui savent qu'ils assurent et la confiance de ceux qui ne sont plus seuls. Vive l'amour, et vive la vie !
Daniel et Lauren, mon idéal amoureux pour toujours ; merci à Claude / Patrick... et à un de ces jours.
One of my favorite writer when I was a teenager, Patrick Cauvin, is dead. His best novel, E=mc2 mon amour (which inspired the American movie A little romance, asa I love you Je t'aime) definitely influenced my conception of love. These two fan-arts are there to share my thanksfulness and to say goodbye to Patrick... Thank you for giving me Daniel and Lauren, thank you for the single smile, the single tear, thank you for everything !